Les sciences de l’éducation: produit de tensions. Réponse à une lecture romantique de l’école et pure de la science

Auteurs-es

  • Bernard Schneuwly

DOI :

https://doi.org/10.24452/sjer.30.1.4780

Mots-clés :

Harmos, réforme scolaire, pensée dichotomique, contradictions comme moteur du développement, interventions des acteurs

Résumé

La contribution réagit de manière critique à la thèse de W. Herzog postulant l’instrumentalisation de la science par la politique dans le processus de réforme actuelle de l’école en Suisse. Elle décèle dans le texte de Herzog une pensée dichotomique qui conçoit le politique comme instance technocratique d’instrumentalisation, et qui oppose une école artisanale romantique à une vision de l’école comme entreprise standardisée, et une vision d’une science critique pure à une vision de la science soumise aux demandes du politique. Tout en intégrant des dimensions critiques du dis-cours de Herzog, la contribution décrit les contradictions inhérentes aux entités qu’il aborde: le politique, l’école, la profession et la science. Ces contradictions sont le moteur du développement de ces entités et définissent les lieux possibles, multiples, d’interventions pour les acteurs.

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Publié

2008-06-02

Comment citer

Schneuwly, B. (2008) « Les sciences de l’éducation: produit de tensions. Réponse à une lecture romantique de l’école et pure de la science », Revue suisse des sciences de l’éducation, 30(1), p. 83–92. doi:10.24452/sjer.30.1.4780.