Continuité conceptuelle et rupture biographique
Ernst Schneider (1878-1957): un partisan de l’Éducation nouvelle, formateur d’instituteurs congédié, professeur d’université, psychanalyste
DOI :
https://doi.org/10.24452/sjer.41.2.4Mots-clés :
éducation nouvelle, éducation nouvelle en Suisse, Psychanalyse, réforme de l’école, formation des instituteursRésumé
Au 19e siècle, le poste de directeur d’École normale en Suisse ressemblait à un siège éjectable. Selon la constellation politique cantonale, il était embauché ou relevé de sa fonction. La position de directeurs d’École normale se trouvant au croisement du pouvoir politique et pédagogique, ce modèle a été appliqué plusieurs fois dans le canton de Berne. Le directeur d’une École normale était responsable de presque tout, en particulier des directives pédagogiques, du choix des méthodes, de l’engagement des maîtres formateurs comme du fonctionnement du quotidien. Il était aussi répondant de toute l’organisation: l’enseignement, les excursions, les examens, les horaires. Quand des plans d’études ou règlements devaient être modifiés, c’est encore lui qui s’en chargeait. Il était aussi consulté par le ministre cantonal pour toutes les questions concernant l’éducation ou l’école publique. Cette situation s’est prolongée au 20e siècle. Le cas d’Ernst Schneider illustre la précarité de la position d’un directeur d’École normale en ce temps-là.
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