Est-il nécessaire de douter pour apprendre ?
DOI :
https://doi.org/10.24452/sjer.44.3.4Mots-clés :
conflit socio-cognitif ; coopération ; incertitude ; phénoménologie ; travail en groupeRésumé
De nombreux enseignant·e·s choisissent d’organiser la construction des apprentissages de leurs élèves avec un temps de travail en groupe. Il consiste à étudier une situation-problème, de confronter leurs avis pour susciter du conflit socio-cognitif. De ces controverses peuvent naître des conflits cognitifs, associés à un état d’incertitude quant à la solidité des connaissances dont on dispose pour dépasser les obstacles. Nous avons étudié ces processus auprès de lycéen·ne·s. À partir d’une approche phénoménologique, nous avons collecté leurs avis grâce à des entretiens semi-directifs, en partie enrichis d’auto-confrontations simples. Les conclusions de cette recherche font apparaître plusieurs facteurs prépondérants pour l’organisation de séances d’enseignement avec du travail en groupe : du choix d’une situation-problème pertinente à la présence finale d’un temps individuel de mise en application immédiate rétroactée.
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