Le Grand Conseil genevois et l’accès aux études des enfants des classes populaires 1885-1961

Auteurs-es

  • Charles Magnin Université de Genève

DOI :

https://doi.org/10.24452/sjer.23.1.4595

Résumé

Cet article trace l’histoire de l’exigence d’égalité des chances de réussite scolaire au sein du parlement genevois de 1885 à 1977. Quant à la facilitation de l’accès à l’instruction des enfants pauvres, c’est d’abord une parfaite bonne conscience démocratique qui a prévalu, combinée bientôt avec un malthusianisme de combat concernant l’accès aux professions libérales.

C’est principalement le parti socialiste qui a mené la bataille pour une politique ayant pour enjeu l’instauration de «l’école unique», dont il attendait qu’elle modifie en profondeur la composition sociale de l’élite. Le cours de cette bataille a changé quand des experts ont montré à la majorité parlementaire que l’école genevoise n’était pas aussi démocratique qu’elle le pensait, et surtout quand le malthusianisme qu’on a dit engendra une «pénurie de cadres» vivement déplorée. La droite et le centre firent alors ce que la gauche espérait, mais avec de tout autres mobiles. La lutte pour l’égalisation des chances de réussite scolaire entrait ainsi dans l’âge de l’ambiguïté.

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Publié

2001-06-01

Comment citer

Magnin, C. (2001) « Le Grand Conseil genevois et l’accès aux études des enfants des classes populaires 1885-1961 », Revue suisse des sciences de l’éducation, 23(1), p. 13–40. doi:10.24452/sjer.23.1.4595.