«Gouverner, c’est prévoir»: les dilemmes des responsables politiques régionaux et locaux à propos de l’évolution des régions alpines et de leurs écoles
DOI :
https://doi.org/10.24452/sjer.34.2.4883Mots-clés :
Alpes, école, organisation scolaire, politiques scolaires, autorités scolairesRésumé
La société actuelle vit des mutations qui bousculent les repères traditionnels. Aucune région n’y échappe. Les zones rurales et alpines, qui sont au cœur de cet article, ne forment plus, sur les cartes anamorphiques, qu’un trait ténu à côté des masses en expansion des centres urbains. C’est à la signification que revêt l’école dans ces régions touchées par des changements rapides que s’intéresse la présente contribution. Qu’en pensent les acteurs de l’école aux niveaux décisionnels, à savoir les responsables politiques locaux et régionaux? Et les parents? Comment voient-ils leur village, son école? Comment envisagent-ils leurs rapports avec les villages voisins? L’analyse de presque un millier de questionnaires et d’une quarantaine d’entretiens réalisés auprès d’un large échantillon d’acteurs issus de 44 écoles volontaires des Grisons, du Vorarlberg et du Haut-Valais montre que les positions des acteurs peuvent diverger. Alors que les parents semblent contents de l’organisation scolaire qu’ils connaissent, les autorités politiques, dont dépend l’organisation des écoles des villages alpins, ont des positions plus contrastées, regroupées dans trois catégories, que nous désignons comme conservatrices, pragmatiques et enfin, visionnaires. La question se pose de savoir si ces positions auront des incidences, à long terme, sur l’existence d’une école de qualité (pédagogique) dans les vallées alpines.
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