L’insertion professionnelle des diplômé·e·s de l’enseignement comme indicateur de l’efficacité externe de la formation et de l’équité d’accomplissement professionnel
Une réflexion économique et sociologique sur l’insertion des diplômé·e·s de la Haute école pédagogique du Valais
DOI :
https://doi.org/10.24452/sjer.42.1.13Mots-clés :
Insertion professionnelle, enseignant·e·s, efficacité externe, politique de formation, genre, économie de l’éducationRésumé
Cet article s’intéresse à la qualité de l’insertion professionnelle des diplômé·e·s de la HEP-VS. Une analyse quantitative de données empiriques issues d’une enquête par questionnaire démontre que l’insertion professionnelle des répondant·e·s (taux de réponse de 77%, soit 120 répondant·e·s sur 156 diplômé·e·s) trois mois après l’obtention de leur diplôme, toutes filières confondues, est globalement bonne (93% des répondant·e·s a trouvé ou conservé un emploi dans l’enseignement public à la fin de ses études), mais variable selon les profils des répondant·e·s. Cette enquête révèle donc une certaine efficacité externe de la formation élevée, mais elle met en lumière une inéquité d’accomplissement professionnel. En effet, l’insertion professionnelle des hommes apparaît meilleure que celle des femmes qui travaillent plus souvent à un taux d’activité réduit, occupent des postes segmentés dans plusieurs communes et sont plus fréquemment remplaçantes.
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