L’internationalisation de la politique fédérale en matière de formation
DOI :
https://doi.org/10.24452/sjer.26.1.4668Résumé
La question qui sera traitée dans cet article cherche à cerner comment les acteurs, figures importantes de la politique suisse en matière de formation et leurs programmes, se règlent sur l’internationalisation de la politique de formation. Il ressort que, aussi bien des acteurs centralisés, qu’au contraire, des acteurs orientés de la politique de formation prennent part à des projets internationaux. Le point de départ de la recherche est le développement de l’opposition historique sur le maintien de la différence politique entre un coordinateur vertical, puissant standardisateur, et un coordinateur horizontal. Alors que, historiquement, dans la plupart des champs politiques, la deuxième position était clairement dominante, la première s’est aussi développée de manière concurrentielle. Durant la phase d’expansion du système de formation, dans la deuxième moitié du 20ème siècle, le champ de la politique en matière de formation s’est progressivement différencié. De nouveaux acteurs ont fait leur apparition et les acteurs traditionnels se sont dotés d’équipes à visée scientifique. Par la suite, les deux orientations se sont atténuées de manière quasi programmable. L’apparition d’acteurs internationaux forts tels que l’OCDE et l’EU, la mise en place de Forums internationaux, les configurations et les stratégies mèneront, aussi bien pour les acteurs historiquement décentralisés que pour les acteurs orientés sur l’uniformisation, à des références communes.
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